Hier, le Directeur général de Vivre Dans la Dignité, Nicolas Steenhout, a donné une entrevue a CTV News Channel au sujet du projet de loi 52.
Vous pouvez voir cette entrevue (en anglais) sur le site de CTV News Channel.
Dans les grandes lignes, voici les questions et les réponses :
Q: Quelle est la plus grande préoccupation?
R: Il n’est pas possible de baliser une telle loi, malgré ce qu’en dit la ministre Hivon. Il n’y a qu’à examiner ce qui se passe en Belgique. Le projet de loi 52 a été modelé de près sur la loi belge. Il y a des abus, tels que le cas récent d’un transsexuel qui est mort d’euthanasie à la suite d’une opération ratée.
Et puis le projet de loi 52 n’est pas clair, il n’y a pas assez de définitions. Des concepts important, tel qu’« aide médicale à mourir » ou « fin de vie » n’y sont pas définis.
Q: Quel impacte le projet de loi 52 aurait-il sur le système de santé du Québec, si adopté?
R: Nous allons perdre une grande partie des professionnels de soins palliatifs. 90 % des spécialistes en soins palliatifs ont déjà dit être contre le projet de loi 52, et plusieurs ont dit qu’il ne continuerait pas à travailler dans ce domaine si le projet de loi est adopté.
Q: Pourquoi interdire cela?
R: Une telle loi n’est pas nécessaire. Dans le contexte actuel, il est possible pour une personne de décider d’arrêter les traitements, d’arrêter la nourriture et l’hydratation. Avec cela et un bon traitement des douleurs, il y a moyen d’avoir une mort digne et sans douleur.
ShareOCT
2013