MONTRÉAL, le 5 mai 2013 /CNW Telbec/ -La campagne de publicitéTuer n'est pas un soinbat actuellement son plein dans les grands médias québécois. Les organismes Vivre dans la Dignité et le Collectif de médecins du Refus Médical de l'Euthanasie ont joint leurs efforts afin de sensibiliser la population aux risques inhérents à une légalisation de la mort provoquée par un médecin. Le gouvernement du Québec prévoit actuellement légaliser «l'aide médicale à mourir», ce qui n'est en réalité rien d'autre que l'euthanasie.
Les 500 médecins et autres membres de ces deux regroupements expriment leur profond malaise face à l'éventualité d'un tel projet de loi. Ils affirment qu'avec les possibilités de la médecine moderne il n'y a aucun besoin d'euthanasie pour soulager les patients en fin de vie. L'expérience des pays où l'euthanasie est légale démontre également que des dérives graves sont inévitables et mettent en danger les personnes les plus vulnérables de notre société.
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Colloque le 11 mai : Protégeons les plus vulnérables
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Le public, les médias et les professionnels de la santé sont invités à un colloque intituléProtéger les plus vulnérables de l'euthanasie.
Sept conférenciers des milieux de la médecine, du droit et de la philosophie y prendront la parole, notamment le Dr Balfour Mount, fondateur des soins palliatifs en Amérique du Nord, et le Dr Patrick Vinay, directeur des soins palliatifs au CHUM. La rencontre aura lieu le samedi 11 mai au Centre Mont-Royal (2200, rue Mansfield, Montréal. Métro Peel.) de 8 h 30 à 12 h 45. Les conférenciers seront disponibles pour rencontrer les journalistes de 10h45 à 11h et à partir de 12h45.
L'investissement en soins palliatifs ne légitime pas l'«aide médicale à mourir»
Lors du 23e Congrès annuel du Réseau de soins palliatifs du Québec, qui débutait dimanche matin, la première ministre
Pauline Marois a fait l'annonce d'un investissement de 15 millions $ en soins palliatifs. Vivre dans la Dignité, de même que le Collectif de médecins du Refus Médical de l'Euthanasie, saluent cette décision tout en rappelant que cet investissement ne légitime pas "l'aide médicale à mourir" - un concept contraire à la philosophie et aux buts des soins palliatifs. Les deux organismes rappellent qu'à l'heure actuelle seulement 30% des patients en fin de vie ont accès à des soins palliatifs. Selon eux, cette situation explique la perception du public relativement à la souffrance en fin de vie et son ouverture à l'euthanasie comme solution. Un accès universel aux soins palliatifs offrirait aux Québécois des soins de qualité jusqu'à leur mort naturelle et réduirait à presque zéro les demandes d'euthanasie en fin de vie.
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