Au Québec, le personnel soignant, les intervenants en soins spirituels et les bénévoles accompagnant des patients qui songent à demander l’aide médicale à mourir ont un devoir de neutralité et ne peuvent donc pas communiquer leur point de vue à ce sujet. Les professionnels des équipes soignantes expriment parfois leur opinion sur les choix de santé de leur patient, mais la question devient particulièrement délicate lorsqu’il est question d’AMM.

Les proches (famille et amis) des personnes songeant à l’AMM ont quant à eux toujours la liberté de prendre la parole. Plus souvent qu’autrement, les personnes en désaccord avec le choix d’un proche de demander l’aide médicale à mourir se taisent ou hésitent à aborder le sujet directement. Ce mutisme s’explique souvent par la peur de nuire à la relation existante ou de brimer la liberté du proche pour une question si personnelle. Le réseau citoyen Vivre dans la Dignité a la conviction qu’une prise de parole libre et respectueuse peut au contraire avoir un impact positif sur cette relation, sur l’éventuelle fin de vie du patient et sur le deuil vécu par le membre de la famille ou l’ami qui choisit de s’exprimer. Cela implique que le proche aura vérifié auprès des soignants la disponibilité de soins palliatifs de qualité disponibles pour la personne concernée.

À vous de découvrir maintenant la page aideavivre.org !