L'année 2017 s'est achevée avec un dernier mois plutôt représentatif de la bouillie idéologique qui germe au sein de notre société: la banalisation de l'euthanasie. En effet, nous avons (encore) eu droit à des reportages de propagande en faveur du suicide assisté par Radio-Canada / CBC, et à deux articles complaisants qui laissent entendre que nous devrions (déjà!) considérer l'élargissement de la loi sur le suicide assisté pour toute personne "fatiguée de vivre".
Par ailleurs, une étude a été publiée dans la revue Le Spécialiste, le magazine officiel de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), pour présenter les résultats d'un sondage mené auprès des 61 médecins de la région de Laval ayant reçu une demande « d'aide médicale à mourir » (euthanasie). Selon les résultats de l'étude, 77% d'entre eux ont refusé de participer activement au processus d'euthanasie en se prévalant de leur droit à l'objection de conscience.
Cependant, la recherche du CISSS de Laval laisse entendre que seulement 14% des médecins auraient eu de vraies objections de conscience (morales). Par conséquent, les autres médecins qui ont refusé de provoquer intentionnellement la mort de leurs patients n’auraient pas eu, pour ainsi dire, de raison valable.
Or, 59% des médecins interrogés ont déclaré que la cause de leur refus venait du fardeau émotionnel trop lourd à porter... ce qui représente en réalité une objection de conscience de nature morale, comme l'a très bien expliqué le Collectif des médecins contre l'euthanasie dans son excellent communiqué de presse au sujet de l'étude en question.
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2018