Euthanasie: La grande confusion sur les législations dans le monde

Euthanasie en 5 minutes. Dans le Journal de Montréal, du 10 avril 2013 en p.19 et dans le Journal de Québec en p.28. sur le concept de l'euthanasie passive qui peut prêter à la confusion.
Sources de la publication du Journal de Montréal:
Exit International, Dignitas, Société Royale du Canada, Éducaloi.QC.CA, La Presse canadienne, Rue .89.com.
Notez que les sources de leur recherche en disent long...


OPÉRATION INFORMATION:  
Un rappel: L'arrêt de traitement et le refus de traitement ne sont ni de l'euthanasie ni du suicide. Ils sont tous deux légaux et considérés comme des soins appropriés.
LIRE Démystifions ces mots qui dérangent
( La commission québécoise sur la question de mourir dans la dignité n'a d'ailleurs jamais utilisée ce terme dans leurs définitions)


Contrairement à ce qui est présenté dans le Journal de Montréal peu de pays ou d'états permettent ces pratiques :


Seuls les pays suivants ont recours à l'euthanasie et au suicide assisté: 

- Euthanasie: Belgique 
- Suicide assisté: les Pays-Bas, la Suisse, le Luxembourg, état de Washington et Orégon (États-Unis)

MAGRÉ l'OPINION PUBLIQUE  (sondages simplistes) FAVORABLE, voici quelques pays qui  ont REFUSÉS ces pratiques? 
USA: 48/50 états ont dit non
- France: Non
- Royaume-Uni: Non
- Allemagne: Non
- Espagne: Non
- Italie: Non
- Australie: NON 

Quelques motifs évoqués pour la non-application de l’euthanasie et du suicide assisté dans les pays qui l’ont rejeté
Impossibilité d’application des critères d’inclusion et de contrôle de l’exécution
- Atteinte des droits fondamentaux des citoyens (vie, sécurité), risques significatifs pour les citoyens vulnérables (handicapés, déments, clientèle psychiatrique)
- Éviter que « le droit de mourir » se traduise socialement en « devoir de mourir » (France)
Les pressions pour légaliser ces pratiques sont grandes et la confusion est une hémorragie.

Point de vue juridique ( Voyons comment cela pourra s'appliquer pour les médecins qui pratiqueraient l'euthanasie, c'est la raison pour laquelle nos élus veulent s'engager vers la dépénalisation de l'euthanasie)  

Ce qui suit est tiré du site http://www.educaloi.qc.ca/capsules/leuthanasie (5è paragraphe)

Le fait d’agir par compassion ou avec l'accord de la personne euthanasiée peut-il influencer le résultat d'une poursuite criminelle contre une personne qui pose un geste d’euthanasie?

Au Canada, lorsqu'une personne est accusée d'avoir commis une infraction de nature criminelle, le juge ou le jury doivent d’abord déterminer si l’individu a commis l’infraction qu’on lui reproche ou non et,selon la nature de l’infraction reprochée, si l’accusé avait l’intention de la commettre.
Les raisons qui ont poussé la personne à agir ne sont pertinentes que si elles correspondent à une défense déjà prévue par le Code criminel, comme, par exemple, la légitime défense ou la provocation.
Peu importe l’état, l’âge, la condition médicale de la personne décédée ou blessée ou les croyances de la personne qui a commis le geste, si celui-ci constitue une infraction criminelle, l’accusé ne pourrait pas se défendre en prétendant avoir voulu abréger les souffrances de la victime.
De plus, le fait que les gestes aient été posés à la demande ou avec l'accord de la personne victime d'euthanasie ne change rien à la question de la culpabilité. En effet, une personne ne peut pas légalement consentir à des blessures ou à la mort.
L'objectif pratique de cette conception est d'éliminer la crainte d'abus du suicide assisté légalisé qui entraîneraient la mort de personnes qui n'ont pas véritablement ni librement consenti à la mort.
Une fois la personne déclarée coupable, le tribunal doit se prononcer sur la peine à lui imposer. À cette étape cependant, le mobile de l’accusé ou ses motivations, comme la compassion ou le consentement de la victime, peuvent influencer le juge et se traduire par une peine moins sévère.

Source: www.educaloi.qc.ca 




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