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Pour avoir laissé dormir une patiente de l'urgence au lieu d'effectuer une évaluation clinique complète, une infirmière est radiée pour six mois.

Le 15 juillet 2008 est une nuit très achalandée pour Chantal B.-Caron et ses collègues. Peu après minuit, une patiente se présente aux urgences en se plaignant de maux de tête. Selon le jugement de l'Ordre des infirmiers et infirmières du Québec (OIIQ), la patiente est «exigeante et difficile».

Mme Caron ne fait donc pas d'évaluation clinique complète permettant de bien décrire la céphalée. Dans son rapport, elle ne fait aucune mention de la prise des signes neurologiques. Mme Caron remarque une odeur d'alcool. Dans ce cas, la pratique courante est de laisser la personne dormir afin qu'elle dégrise.

L'infirmière a alors fait part de son incapacité à prendre les signes vitaux de la patiente à deux médecins. Leur réponse fut que la patiente avait besoin de se reposer et ne devait pas être dérangée. Selon l'OIIQ, Chantal Caron aurait dû «se comporter en professionnelle responsable et faire tout de même son travail».

Abcès cérébral

Selon le témoignage d'un médecin, la patiente est devenue inconsciente. Elle souffrait d'un abcès cérébral sans hausse de température.

L'OIIQ reconnaît que l'infirmière a fait preuve de négligences.

Au delà des concepts , faisons face à la réalité- COHÉRENCE 101!

Avez-vous pensé que si le projet de loi sur "l'aide médicale à mourir par euthanasie" devenait une réalité dans notre système de soins de santé, les infirmières pourraient aider les médecins à donner la mort par injection létale à certains patients avec l'approbation du Collège des médecins et de l'OIIQ?