Les vœux de Vivre dans la Dignité, notre présence dans le magazine America et la revue de presse

Voici déjà notre dernière communication de l’année !

Nous terminons 2023 ne sachant toujours pas ce qu’il adviendra des mémoires distribués au comité fédéral sur l’aide médicale à mourir (AMAD). À ce jour, seuls ceux des six experts appelés à témoigner sont en ligne, dont celui du psychiatre québécois Pierre Gagnon. Comptez sur notre suivi dans ce dossier.

Cette semaine, j’étais heureux 
d’échanger à titre personnel sur le réseau X avec Mme Katia Gagnon, chroniqueuse à La Presse et au 98,5 FM.

Dans un échange radiophonique avec l’animateur Patrick Lagacé à propos des Québécois qui demandent l’AMM, elle posait la question suivante:

« S’ils avaient la certitude qu’ils auraient

– des soins à domicile adéquats;
– une place en soins palliatifs;
– un CHSLD où ils sont sûrs que l’on s’occuperait bien d’eux;

est-qu’ils auraient continué à vivre? »

Sa réponse était
« peut-être oui, peut-être non. Les motivations pour une personne de demander l’AMM sont multiples et complexes… »

Je lui ai répondu
« qu’avec cette réponse, on entre au cœur du débat de société sur l’aide médicale à mourir:  un seul « peut-être oui » devrait nous mener vers la plus grande des prudences. »

Je vous partage ce dialogue respectueux en vous invitant à ne pas hésiter à faire entendre votre voix sur les réseaux sociaux, oui, mais surtout pendant les nombreuses rencontres sociales qui auront lieu au cours des prochaines semaines de festivités.

Ne craignons pas de faire savoir à nos proches qu’il y a toujours une meilleure option que l’aide médicale à mourir et que nous devons continuer à promouvoir l’aide médicale à vivre et des soins palliatifs de qualité.

Au nom de toute l’équipe de votre réseau citoyen Vivre dans la Dignité, un très Joyeux Noël et une heureuse année 2024,


Jasmin Lemieux-Lefebvre
Coordonnateur
Réseau citoyen Vivre dans la Dignité

Vivre dans la Dignité cité dans le magazine America

Heureux de répondre aux demandes d’entrevue de médias de divers horizons, nous avons pu participer à un reportage de l’édition de janvier 2024 de America (magazine de renommée internationale publié par les Jésuites aux États-Unis):

L’aide médicale à mourir ne peut pas résoudre le problème de la souffrance. Le système canadien est un avertissement.

Aux côtés de nombreux experts et du témoignage personnel de Laurence Godin-Tremblay, nous sommes cités en ces mots (notre traduction).

« De nouvelles questions éthiques apparaissent à chaque élargissement de la loi », a déclaré Jasmin Lemieux-Lefebvre, coordonnateur du réseau citoyen Vivre Dans la Dignité. « Il n’y a pas de consensus sur l’inclusion des troubles mentaux dans l’AMM. Plusieurs experts s’inquiètent et disent : « Nous ne sommes pas du tout prêts [pour l’élargissement de la loi] avec le temps d’attente pour les soins de santé mentale ». Il explique que les Canadiens qui recherchent des services psychologiques peuvent devoir attendre de nombreux mois avant de recevoir de l’aide.

Pour lire l’ensemble de l’article (en anglais).

Autres nouvelles


– « Les souffrances psychologiques non soulageables sont le gros cœur du problème, [comme le fait] de refuser d’être dépendant de quelqu’un d’autre sur le plan physique (…) qu’on ne voit plus de sens avec le temps qui s’égrène tranquillement » – Dr Philippe-Joël Nault, en entrevue à ICI Radio-Canada Estrie (40 % plus d’actes d’aide médicale à mourir réalisés en Mauricie et au Centre-du-Québec).


– «Je suis tellement brisée» : Une famille en deuil s’exprime après qu’un patient cancéreux de la Colombie-Britannique en attente de traitement ait choisi l’AMM, par CTV News (suite aux articles de la semaine dernière concernant l’aide médicale à mourir de M. Dan Quayle).



– Situation des urgences, Le bain déborde, une lettre ouverte de la Dre Geneviève Dechêne dans La Presse.
Extrait: Une solution efficace pour éviter de « remplir le bain », reconnue depuis 2018, n’est toujours pas implantée : les équipes médicales de soins intensifs à domicile (SIAD) en CLSC. Ces médecins soignent à domicile des personnes âgées souffrant de conditions terminales qui ne sont plus capables de se déplacer et qui ne peuvent actuellement faire autrement que de retourner aux urgences à chaque détérioration.


– Les Québécois « veulent avoir des soins à domicile dignes de ce nom. Ils veulent voir un psy avant de se jeter en bas d’un pont. Ils veulent ne plus être forcés de payer au privé parce qu’au public, les listes d’attente explosent toute l’année.  Ils veulent des services de qualité pour les personnes handicapées et des CHSLD qui ne traitent pas les aînés comme de vulgaires voitures à « parquer » n’importe où et n’importe comment.  Parce que le Québec est une des sociétés les plus vieillissantes du continent, ils veulent de la médecine de prévention. Pour leur fin de vie, ils veulent aussi plus de soins palliatifs.  »

– Josée Legault,
dans sa chronique du Journal de Montréal

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