Dérive aux Pays-Bas: Dame euthanasiée à cause de l’acouphène

Gaby Olthuis a été tuée par euthanasie le 1er mars 2014 (en Hollande). Elle était mère de deux enfants. Elle n’était pas en fin de vie. Elle n’avait pas de maladie terminale. Elle souffrait d’acouphène, un "ensemble de phénomènes auditifs anormaux - bourdonnements, sifflements, etc. - qui ne resultant pas d'un son extérieur".

Mme Olthuis a non seulement demandé d’être euthanasiée à cause de son acouphène, mais les médecins ont accédé à sa demande.

D’après les médias hollandais, elle entendait des bruits intenses et douloureux depuis une douzaine d’années. Les médecins lui disaient qu’il n’existe pas de traitement curatif pour cette maladie. Mme Olthuis vivait donc en situation de handicap, mais sa situation était loin d’être mortelle. On peut facilement imaginer qu'elle ait souffert de problèmes de dépression.

Sa requête initiale a été refusée. Mais elle s’est acharnée et sa demande d’euthanasie a finalement été acceptée le 1er février. Un mois plus tard, elle mourait.

Les Pays-Bas ont commencé par permettre l’euthanasie seulement pour les personnes en phase terminale d’une maladie. Mais les derives se sont multipliées. Le cas de Mme Olthuis n’est ni le premier abus, ni le dernier, de la loi sur l’euthanasie aux Pays-Bas.

Il est impossible d’établir des balises qui ne seront pas ignorées. Les dérives sont inévitables. Ne faisons pas la même erreur que la Belgique et les Pays-Bas : refusons la légalisation de « l’aide médicale à mourir », de l’euthanasie, ou du suicide assisté au Québec et au Canada.

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