Heureuse d’être en vie, malgré tout

J'ai déjouée souvent des pronostiques, des constats  que les médecins m'avaient donnés comme "sentence".
Oui oui, sentence! J'étais de celles dont la vie bascule et pas pour le mieux, de celles dont les médecins ne baissent pas les bras devant toi mais, dans leurs yeux tu vois bien la fatalité dont ils se font violence de dire.

  • Épileptique.
  • Diabétique.
  • Broncho-asthmatique.
  • Fait 1 AVC en 2000
  • Fait 2 ischémie cérébrale transitoire.
  • 3 overdoses.
  • 1 arrêt respiratoire éthylique.
  • Dystrophie sympathique réflexe.

Battue en 2006 en pleine rue on me retrouva morte,une policière m'a ramenée à la vie. De cet évènement, on me plongea dans un coma artificiel- dont je garde de bonnes séquelles point de vue mémoire, cela ira en augmentant en vieillissant --Trop de coups reçus à la tête car battue à maintes reprises, aussi.

Des années 1989 à aujourd'hui j'ai été opérée au moins une vingtaine de fois - dont l'hystérectomie totale dû à des fibromes.De la découverte jusqu'à ce que l'on m'opère j'ai été en hémorragie de nombreuses fois et de nombreuses fois les médecins ont vu à ce que je n'en meurt pas.

Je suis de celle qui devienne "un cas", "L'intrigue"pour plusieurs médecins, le gratte tête...!

Je suis au prise avec diverses maladies qui me donne le jolie rang de 13 ièmes en Amérique du Nord à en atteinte.

Ils m'ont ouvert le doigt à 9 reprises en 13 mois, de 2010 à la mi-2013. De ceci découle un granulome nerveux, ce qui me fait horriblement mal 24h/24h - 7/7. Peu d'antibiotiques me restent à essayer, après.... Je n'en sais rien. Cette maladie est devenue chronique - donc malade jusqu'à la fin de mes jours. Suit souvent confinée à la maison, système immunitaire à plat ou presque.

De ce condensé physique bien des fois on  m'a dite "fini", que ce n'était qu'une question de temps, d'essayer de joindre la famille pour mes derniers moments.

Et pourtant,aujourd'hui 27 juin 2014 - 12h01 pm - je suis en train de vous écrire que si cela n'avait été de l'acharnement des médecins,je ne vous écrirais pas ces lignes et ce n'est pas parce que l'on disait pouvoir me sauver, au contraire! Et pourtant ces acharnements a eus de bonnes raisons d'êtres.

Et malgré le tout je sais que rien n'ira en s'améliorant, de ça on m'en a avisée.

Est-ce que je veux que l'on procède à mon euthanasie, ma mise à mort quand cela sera devenu intolérable ? Non,bien-entendu!

J'ai déjouée plusieurs pronostiques et continuerai à en déjouer. J'ai traversée des états végétatifs et je peux vous dire que je crois en la médecine, à ses avancées et que ce n'est pas en euthanasiant les gens que le tout avancera.

N'en suis-je pas la preuve ?!

Suis-je un miracle ?

Pourquoi pas !?

Je suis malgré  tout heureuse, on s'adapte à un autre rythme de vie que celui dont on a déjà jouie.
L'important est d'être bien accompagnée pour traverser ces tempêtes, non pas de nous tuer.

Merci.

Louise Duval

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