Je vous présente le témoignage d'un ami décédé aujourd'hui. Je certifie que je suis témoin direct et oculaire des événements mentionné ci-dessous. Tout est véridique et sans erreur puisque je suis celui qui a entendu le médecin de l'Hôtel Dieu de Québec et aussi constaté le pillage de la maison du père de mon ami (qui était missionnaire) il y a plusieurs années. Je possède toutes les données au sujet de ces tristes événements car, plus tard, je fut le liquidateur de la succession d'André Noël.
Merci pour votre site et tout votre travail.
Christian Duchesne
Intervenant en gérontologie (2009)
Témoignage
André Noël (infirmier à la retraite)
« Mon père s'est étouffé en mangeant et il est tombé dans une sorte de coma. Il fut transféré dans un hôpital de Québec et il resta aux soins intensifs jusqu'à sa mort. J'allais le voir tous les jours. Et un beau jour, le médecin traitant vînt me voir et me dit : « Lorsque votre père est arrivé, il avait une bague en or au doigt. Et depuis hier soir, après les visites, elle n'y est plus… Nous savons qu'il ne s'agit pas d'un de nos employés ». J'étais estomaqué et un de mes amis qui était avec moi me recommanda d'aller faire une petite visite discrète à la maison de mon père qui était en campagne.
Ma stupeur fut immense lorsque nous arrivâmes sur place, pour découvrir qu'il ne restait pas même une fourchette dans la paisible petite maison de mon père. Tout était volatilisé, à partir du moindre petit objet, ses vêtements, et jusqu'au piano mécanique antique de mon père… Et tout cela, sans effraction dans la maison. (trois membres de la famille avaient les clés de la maison). Plus tard, je fis une visite éclair dans la famille et au sous-sol, le piano mécanique de mon père s'y trouvait, dans un endroit où je ne devais pas aller… J'ai pensé appeler la police, mais, étant un homme pacifique, j'ai renoncé à ce projet.
Je dois vous dire cependant, qu'avant que mon père décède, je priais pour qu'il sorte de son coma et découvre ce qui s'était passé avec ses biens.
Confronté à ces faits dans ma propre famille, il ne faut pas être grand devin pour affirmer que tout suicide assisté et euthanasie par l'État sera un cul de sac social. Ne dit-on pas « l'occasion fait le larron »? Toute loi favorisant le suicide assisté aura comme impact de fabriquer une multitude de petits mercenaires, autant dans le système de la santé que dans des familles. Je vous écris cela parce que cela va causer de grands drames familiaux. Avec ce que j'ai vécu, confronté à cet esprit sauvage de l'appât du gain facile, comment ne pas imaginer que le « système » et certaines familles ne profiteront pas de cette « aubaine » pour accélérer, par des allusions subtiles, voire des pressions directes, le processus de décision mortifère de la personne fragilisée?
L'euthanasie et le suicide assisté sont mauvais, très mauvais pour les familles et pour le Québec.
ShareJUN
2014